Toute procédure de divorce comporte une audience d’orientation et sur mesures provisoires (AOMP).
Elle doit se tenir dès le début de la procédure (article 254 du Code civil).
Lors de cette audience, la procédure est orientée par le Juge aux affaires familiales qui exerce ainsi les fonctions de juge de la mise en état (article 1108 alinéa 5 du code de procédure civile).
La mise en état peut être conventionnelle, participative (les parties maîtrisent ainsi l’administration de la preuve, le calendrier et la durée de la procédure en concluant une convention au sens de l’article 2062 du Code civil) ou judiciaire (le magistrat décide d’un circuit de procédure).
Dans un second temps, il est statué sur les mesures provisoires éventuellement sollicitées et qui seront applicables durant toute la procédure de divorce (article 254 précité). Il s’agit sur ce point de l’ancienne audience de tentative de conciliation.
Le juge n’a cependant plus pour mission de concilier les parties.
L’acte introductif d’instance en divorce (assignation ou requête conjointe) doit mentionner à peine de nullité ses lieu, jour et heure (article 1107 alinéa 1er du code de procédure civile).
C’est lors de cette audience, à laquelle la présence des époux est pourtant facultative, que se réalisera le seul contact entre eux et le magistrat. Les époux sont représentés (lorsqu’ils ne comparaissent pas) ou assistés (lorsqu’ils comparaissent) par leur avocat. Aucun des deux époux ne peut se présenter sans son avocat.
Époux et avocats comparaissent tous ensemble devant le juge.
Enfin, alors que la procédure de divorce est écrite et que l’avocat est obligatoire, les époux peuvent présenter oralement des prétentions et moyens (article 1117 alinéa 5 du code de procédure civile).
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